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Réactions à la condamnation de Marine Le Pen :   la trumpisation de la France en marche

Lundi 31 Mars, est tombé le résultat du procès de Marine Le Pen pour l’affaire communément appelée « des assistants parlementaires au parlement européen » et donc le détournement de fonds du parlement européen.  La condamnation est allée dans le sens des réquisitions du procureur en novembre. Condamnation à 4 ans de prison dont deux ferme,  inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire. Ce qui est inquiétant et ce qui sera surtout développé dans cet article : ce sont les multiples dérives auxquelles on assiste depuis seulement ce lundi.  Le virage clairement complotiste du RN, une partie de LR et LFI complaisants, appels à la mobilisation, juges menacés… Chaque jour la  France ressemble de plus en plus aux Etats-Unis, mais depuis ce lundi, cette tendance s’est accélérée de manière assez radicale et un cap a été franchi.

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Emeutes urbaines : Deux France face à face ? Première partie

Avec un pic de violences lors de la nuit du 29 au 30 juin, la France a été le théâtre de violences envers les policiers, mais aussi de scènes de dégradation intenses, notamment d’incendies d’Ecoles, gymnases, mairies, commissariats et de commerces, avec, en prime, des pillages. Rarement le pays n’a été autant embrasé, sortant à peine de longs mois de crise sociale et politique, marqués, eux aussi, par la violence. Dans cette première partie, nous nous intéresserons à ce que disent ces émeutes du rapport de la population à la police et au délitement de l’autorité de l’Etat.

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Régalien

Beauvau de la sécurité : le big-bang de la police…. Vraiment ?

Le 15 Septembre dernier, Emmanuel Macron nous a annoncé les différentes mesures issues du « Beauvau de la sécurité », une vaste concertation avec les policiers pour convenir de différentes nouvelles réformes dans l’objectif, initial, de mieux protéger les forces de l’ordre. Tout d’abord, qu’est-ce que le Beauvau de la sécurité ? C’est donc une réunion organisée par le gouvernement Castex, avec, comme principal intervenant, Gérald Darmanin, mais pas seulement, également le ministre de la justice, Eric Dupond-Moretti. A première vue, nous pouvons nous demander pourquoi une telle réunion qui a pour objectif de programmer la politique de sécurité n’a lieu qu’en fin de quinquennat, pourquoi avoir attendu 2021 pour agir ? Emmanuel Macron se serait-il réveillé en 2021 en prenant conscience (enfin ?), de l’insécurité en France ? Initialement, cette vaste réunion devait déboucher sur une « vaste loi de programmation de la sécurité intérieure » (pour reprendre les termes de Gérald Darmanin), pour autant, le gouvernement a laissé entendre que cette loi ne serait pas votée avant mai 2022, ainsi, Emmanuel Macron, sous sa présidence, n’aura pas fait voter de loi sur la sécurité, ce qui n’était jamais arrivé durant la Vème République. Le Président de la République, en dépit de toute loi, a donc présenté quelques mesures, tout en se présentant comme le Président qui a fait le plus pour lutter contre l’insécurité, plutôt étonnant, pour celui qui parlait de « sentiment d’insécurité » il y a encore quelques mois. Par ailleurs, il est fort étonnant de constater également que quand un élu de droite attaque le gouvernement sur ce sujet, les ministres, les députés ou les militants LREM ne font que répondre, comme des boites à meuh, que « Nicolas Sarkozy a supprimé 12 000 postes dans les forces de l’ordre ». Il faut bien comprendre que c’est le seul et unique argument de la majorité, d’ailleurs, peut-être que le programme d’Emmanuel Macron sera celui-ci « de toute façon je suis le meilleur puisque la droite a supprimé 12 000 postes dans la police », qui sait ? En tous cas, j’invite sincèrement les lecteurs à regarder un jour, un débat entre un militant LREM et une personnalité de droite sur la sécurité, vous aurez l’occasion de constater la bassesse de l’argumentaire LREM qui ne repose que sur un seul argument.

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