Pourquoi ce blog ?
« Crise sanitaire » « Crise climatique » « Crise économique » « présidentielle 2022 ». Ces termes nous sont devenus courants et composent l’actualité en permanence, il est impossible de regarder un journal télévisé sans entendre parler de ces 4 thèmes en particulier, il est impossible, aujourd’hui, qu’une simple discussion entre amis puisse échapper à un de ces 4 sujets d’actualité. Ces 4 notions rythment l’actualité politique de manière continue, la première, nous espérons qu’elle se finira le plus rapidement possible, et selon des scientifiques il sera peut-être possible d’en parler au passé d’ici 1 ou 2 ans, la troisième notion est, elle aussi, provisoire, nul ne sait quand celle-ci va se terminer, si d’ailleurs celle-ci a commencé, et quelle forme elle prendra. Le dernier thème est en réalité une métonymie qui désigne toute la campagne électorale qui aura lieu en France, et qui, en réalité, a déjà commencé. A la différence des deux autres thèmes, il s’agit d’un événement pour lequel nous saurons quand nous pourrons en parler au passé, bien que nous ne connaissions pas son issu et donc ses conséquences. Le deuxième thème : « crise climatique » est donc celui qui va, à coup sûr, rythmer notre vie, à tous, durant les décennies qui viennent, pour lui aussi on a du mal à cibler les conséquences mais on sait que celles-ci seront réelles sur tous les plans : économique, migratoire, sanitaire, social et même éducatif.
Il est intéressant de constater que ces 4 enjeux doivent représenter à eux seuls environ 95 % des thèmes abordés dans l’actualité, d’autant plus que tous 4 ont un lien entre eux. Durant les mois qui viennent aura lieu une campagne présidentielle durant laquelle le thème de la crise climatique sera présent voire prépondérant, le thème de la crise économique le sera également et il est fort à parier que la crise sanitaire soit un thème de campagne et que celle-ci impacte même le déroulement de cette élection, les normes sanitaires risquent peut-être de bouleverser la manière avec laquelle les candidats tenteront de convaincre les citoyens. Aujourd’hui, au 4 août 2021, la covid-19 est une crise sanitaire qui continue de provoquer des morts, certes, moins nombreuses en France mais affolantes dans certains pays , qui continue de provoquer des divisions politiques il suffit d’observer les dialogues très violents au parlement ou les manifestations importantes qui ont lieu depuis, maintenant, plusieurs semaines. La covid-19 est un enjeu géopolitique puisque, bien qu’il paraisse probable, si on en croit les scientifiques, que cette pandémie s’atténue en France, ce n’est pas le cas dans le monde entier et le risque à ne pas trouver une solution mondiale est que des variants plus puissants arrivent en France. Néanmoins, tout cela restent des hypothèses et il se peut que cette pandémie soit une histoire ancienne d’ici quelques années En revanche, la crise écologique que nous connaissons, sera l’enjeu des prochaines décennies et il est évident qu’il nous faut réfléchir à une solution mondiale à cette catastrophe naturelle, et c’est justement l’un des objectifs de ce blog.
Et la jeunesse dans tout ça ?
Je suis jeune, je ne suis que lycéen et je pourrais faire partie de ces lycéens qui ont fait grève, il fut un temps tous les vendredis après-midi pour protester pour une meilleure prise en compte des politiques climatiques, comme la majorité des jeunes de mon âge je pourrais faire de Greta Thunberg une égérie. Pourtant, je ne me reconnais pas dans ces jeunes qui manifestent souvent dans la rue, je ne me reconnais pas non plus dans le discours de Greta Thunberg. Pourtant, je suis évidemment persuadé que le réchauffement climatique anthropique est une réalité et d’ailleurs le consensus scientifique à ce sujet semble se faire, je suis aussi persuadé qu’il faille agir vite contre cette menace et aussi je rejoins ces jeunes sur le fait qu’Emmanuel Macron ait très clairement fait l’impasse sur l’écologie durant son quinquennat présidentiel. Pourtant, jamais je ne participerai à une manifestation des jeunes pour le climat et jamais je n’applaudirai Greta Thunberg car je ne me suis jamais senti représenté par cette mouvance, portée par des millions de jeunes dans le monde, qui pensent que le réchauffement climatique doit se résoudre par le programme de l’extrême gauche, à savoir, la décroissance, qui est ouvertement prônée par les jeunes dans la rue. Je ne me reconnais pas dans le discours de Greta Thunberg, qui à ses débuts, pouvait laisser penser qu’elle défendait une cause noble mais qui, petit à petit, s’est radicalisée pour laisser place à des idées très clairement proches d’une mouvance anticapitaliste en s’en prenant à chacun de ses discours aux riches, aux entreprises, à la croissance économique, et pire, aux générations qui nous ont précédé. On essaie de faire croire aux jeunes de mon âge que la seule solution qui existe pour lutter contre les aléas climatiques seraient des idées, pour le moins, très à gauche, la solution que prônent, malheureusement, bon nombre d’écologistes est une forme de communisme sans le dire.
“La dictature verte”
J’ai été particulièrement choqué par un événement en particulier, justement, en rapport à la fois avec le comportement des écologistes français et Greta Thunberg, le 23 Juillet 2019, a été reçue à l’Assemblée Nationale, la lycéenne Suédoise, en soit, c’est une bonne décision puisque le Palais Bourbon est un lieu de débat donc il est normal que l’on invite tout type de personnalités. Plusieurs députés, de droite et d’extrême droite, ont refusé d’assister à ce discours pour la plupart en justifiant leur décision, la majorité d’eux proposant par ailleurs des solutions concrètes pour lutter contre le dérèglement climatique mais qui ne sentaient pas, tout comme moi, par l’écologie idéologisée qu’incarne Greta Thunberg. Le lendemain, Delphine Batho, députée écologiste et candidate à la primaire écologiste et par ailleurs ouvertement favorable à la décroissance a traité ces députés de « climatosceptiques ». C’est extrêmement choquant puisque l’on se rend compte que si nous refusons de nous inscrire dans la lignée altermondialiste prônée par les nouveaux penseurs écologistes, on est immédiatement « climatosceptique », il existe donc un nouveau clivage politique « anticapitalisme – climato scepticisme ». Selon moi, aujourd’hui, il y a une pensée unique dans le domaine de l’écologie au sein de la jeunesse qui se résume de la manière suivante : “il faut limiter le temps de travail”, “il faut stopper la croissance économique”, “les générations précédentes sont responsables de l’entièreté du réchauffement climatique et les riches aussi”, et surtout, “les multinationales sont responsables de l’entièreté du réchauffement climatique (voire de tous les malheurs du monde pour certains)”. Oui, il existe un dogme altermondialiste et je n’ai pas envie que l’avenir de la société se résume à cela. Certains pensent qu’une dictature verte arrivera un jour, j’aimerais qu’ils se trompent mais le discours des militants écologistes mais aussi de nombreux jeunes dans la rue commence à leur donner raison.
Pourquoi ce blog ?
L’objectif de ce blog est donc en accord avec mes convictions, j’ai envie de promouvoir une vision politique qui soit discordante de celle que l’on veut faire rentrer dans le cerveau de la jeunesse, qui soit une vision qui cherche à promouvoir une société différente, qui doit s’adapter aux événements climatiques mais qui peut aussi chercher à concilier le besoin de libération de notre économie avec les enjeux climatiques. Ce n’est pas un blog dédié uniquement à l’écologie, puisque ce n’est évidemment pas le seul enjeu des prochaines années et ce blog ne s’adresse pas uniquement à la jeunesse et pas uniquement à ceux qui partagent mes idées mais aussi à ceux qui pensent différemment ou qui sont indécis sur des sujets politiques et qui ont envie, de confronter différentes opinions. Il s’agira donc d’un blog qui traitera de l’actualité politique, française évidemment mais aussi internationale puisqu’il ne faut pas oublier que nous entrons dans une période politique très importante pour le monde entier, en dehors de la présidentielle française : élections législatives allemande le 26 Septembre, élection présidentielle Brésilienne en Octobre 2022, en Novembre 2021 des élections présidentielles au Chili après un mandat du président sortant marqué par des émeutes…
